2020 n'aura pas été seulement l'année de la pandémie. Ce fut aussi une "année de Gaulle" – la dernière peut-être qui conjuguera d'aussi importants anniversaires : né voici 130 ans, il y a un demi-siècle, Charles de Gaulle reste à jamais, dans nos mémoires l'"homme du 18 juin" 1940. C'était voici 80 années, c'était hier.
Au-delà des commémorations officielles – sincères ou opportunistes –, se souvenir du "Grand Charles", c'est pour chacun d'entre nous (même les plus jeunes) se rappeler un peu de notre vie. Pour Charles Guerrin, c'est un peu plus que cela. Une brassée de souvenirs, d'émotions, d'ironie aussi. Une déclaration d'amour en forme de livre, qui s'offre toutes les libertés.
En route pour la dernière vadrouille du Général ! Et tous à table, pour son dernier dîner !
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Quinze ans après sa mort, raconte Daniel Pennac dans sa préface au “Dernier Dîner du Général”, certains de mes élèves ne savaient pas qui était de Gaulle. Moi, je savais qu'il avait été le parrain de mon ami Charles. (…) Charles Guerrin, l’auteur de ces pages, est un ami de toujours ; enfin, de nos dix-huit ans à l’instant où j’écris ces lignes. Jeunes, on pouvait nous croire frères… ajoute l’auteur des Malaussène et de tant d’autres bonheurs de lecture.
Quelques décennies et pas mal de bouquins plus tard, un soir de décembre 2019 où l’écrivain-prof-comédien joue près de Nice Un amour exemplaire, Charles lui parle du Dernier Dîner. Tu me le préfacerais ? Bien sûr. Et c’est quoi ce livre ? Un roman ?
- Une sotie, me dit-il.
- Sur ?
- Mon parrain.
- Ton parrain ?
- Oui, mon parrain et moi.